En 2018, 18 pays ont exprimé leur engagement à lutter contre la traite des personnes par la signature d’une déclaration. Cette volonté affichée vise une meilleure coordination des actions contre ce phénomène entre ces pays. Depuis lors chaque pays s’est doté de plusieurs méthodes pour répondre à la problématique de la lutte contre la traite des personnes et du trafic illicite des migrants. C’est dans ce cadre que ce jeudi 27 Février, à l’initiative de l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime), les membres du Comité National de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) reçoivent une formation sur des propositions de questionnaires pour la collecte des données liée à la situation ivoirienne.
Collecter les bonnes informations pour une meilleure coordination dans la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants. C’est la démarche de l’ONUDC dans le cadre de la déclaration de Niamey qui vise le renforcement des progrès réalisés par les pays signataires dans la lutte contre ce phénomène. Au cours d’une table ronde les acteurs interministériels et institutionnels impliqués dans la lutte planchent sur une série de questionnaires afin de retenir les plus pertinents. « L’idée, c’est de présenter les questions qu’on propose aux acteurs ivoiriens, avoir leur retour, et à partir de là pouvoir leur fournir des questionnaires adaptés pour recevoir les données fiables » indique Chervine OFTADEH, formateur par ailleurs Coordinateur de l’ONUDC sur la déclaration de Niamey.
Au nom de la Ministre de la Cohésion Nationale de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, le Directeur de Cabinet, Joël Yves KOUADIO a salué cette initiative de l’ONUDC sans toutefois oublier de mentionner que dans la lutte contre la traite des personnes, la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs. Tant sur le plan juridique qu’institutionnel et même dans la sous-région dont la déclaration de Niamey. « L’un des engagements fort pris par les pays signataires lors de cette déclaration est de renforcer la collecte des données qui reste nous le savons tous, un outil essentiel dans la lutte sur le plan national et sous régional contre ce phénomène. » souligne Joël Yves KOUADIO.
Pour rappel, les Ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères d’Allemagne, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Espagne, de la Guinée, de la France, de l’Italie, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Tchad, ainsi que l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies, la Commission de l’Union africaine, les Secrétariats du G5 Sahel, ont signé en mars 2018 à Niamey une déclaration.
Le but étant d’améliorer la coordination de la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains entre les Etats d’origine, de transit et d’arrivée de migrants. Ont également participé à cette rencontre, dans la capital Nigérienne, l’Organisation Internationale des Migrations et le Haut- Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR) et l’Office des Nations unies contre la Drogue et le Crime. (ONUDC).