113 migrants ivoiriens ont souhaité regagner la Côte d'Ivoire, leur pays natal. Encore une fois, le Gouvernement a répondu favorablement à leur demande en organisant leur retour, ce mercredi 21 août en terre ivoirienne. Ils ont été reçus dans les locaux de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), par une délégation du Ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté et de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Pour l’état de Cote d’ivoire, l’objectif est de permettre à ces personnes victimes de trafic d’êtres humains dans le Sahel de retrouver non seulement leur dignité mais également de réécrire une nouvelle page de leur histoire.
L’on pouvait lire sur leur visage, le soulagement. Soulagés de rentrer au bercail. Ces 113 migrants venant de la Libye sont constitués de 68 hommes, 19 femmes, 22 enfants et 4 bébés. Traités et vivant dans des conditions souvent inhumaines dans ce pays maghrébin, ces candidats à l’immigration clandestine en Europe ont trouvé dans cette initiative du Gouvernement une aubaine pour reprendre leur vie avec de nouveaux espoirs.
Pour Joël Yves KOUADIO, Directeur de Cabinet, représentant la Ministre de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté « L’Etat ivoirien est heureux du retour de nos compatriotes qui ont cru à un moment donné que l’eldorado était à l’extérieur. En décidant de revenir chez eux, ils entendent participer à la construction de leur pays. Car le Président Alassane OUATTARA a créé les conditions favorables pour que l’ivoirien soit épanoui dans son pays » indique-t-il.
Accueillis dans les locaux de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), ils sont pris en charge par les équipes des Ministères des Affaires Étrangères, de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, celles de L’Office National de l’Etat Civil et de l’Identification (ONECI), de la Police Scientifique et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Suite à la phase d’enregistrement, ils y sont logés pour une durée déterminée. En attendant leur réinsertion dans le tissu socio professionnel, ils reçoivent de la part du Gouvernement ivoirien en partenariat avec l’OIM, un appui financier.