« Femmes, Droit et Cohésion Sociale : Quel triangle d’actions ? » est le thème autour duquel les femmes du Ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté ont vu renforcé leurs capacités. Cet atelier participatif initié par la Direction de la Qualité et du Genre tenu ce mercredi 12 mars 2025 au Cabinet a permis à ces femmes d’acquérir des connaissances sur leurs droits dans le milieu politique, social et économique.
Selon l'ONU, l'égalité de genre et l'autonomisation des femmes et des filles est un élément essentiel au développement durable, à la croissance économique, à la paix et la sécurité. C’est dans ce cadre que l’atelier a eu pour but de faire connaître les droits des femmes du Ministère et leur contribution à la cohésion sociale.
La première communication de cet atelier a porté sur le sous-thème « Droit, femmes et cohésion sociale ». A travers cette thématique, l’expert a dévoilé les instruments juridiques nationaux et internationaux reconnues aux femmes leur donnant ainsi l’opportunité d’explorer l’évolution de leurs droits sur le plan politique, économique et social en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, les femmes ont aussi un impact majeur sur la promotion de la cohésion sociale, en mettant en avant des valeurs fondamentales qui favorise l'harmonie et le développement au sein des communautés. Les participantes ont eu droit à un cours magistral sur les attitudes à adopter pour le maintien de la cohésion sociale.
Les thématiques enseignées aux parties prenantes à cet atelier ont donné lieu à des échanges et soulevé des préoccupations auxquelles des pistes de solutions ont été proposées. Le rapprochement entre les femmes et les institutions de la République et l’accentuation de campagne de sensibilisation sur les droits des femmes en milieu rural sont entre autres les recommandations faites à l’issu de cet atelier. Des actions qui permettront de renforcer l’engagement collectif des femmes en vue de construire une société plus juste et équitable.
Ce qu’a corroboré Joël Yves Kouadio, Directeur de Cabinet du Ministère : « Instruire la femme de ses droits est par conséquent un moyen de prévention de conflits interpersonnels, communautaires et intercommunautaires. C’est aussi lui permettre de participer aux prises de décisions lorsqu’il s’agit de trouver des solutions de sortie de crises. ».
Cette activité, notons-le s’est tenue en marge de la journée internationale des droits de la femme célébrée le 08 mars de chaque année.