La Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté Myss Belmonde DOGO a rassuré les parents des 7 écolières mortes noyées dans le fleuve BIA que le Gouvernement s’associe à leur douleur suite à ce drame. L’assurance a été donnée ce mardi 20 juin, dans un campement du village d’Ebokoffi, (S/P d’Ayamé). Elle y était en compagnie du Président du Conseil régional du Sud-Comoé Aka Aouélé pour apporter la compassion et le soutien de l’Etat au nom du Président de la République.
« En pareilles circonstances, nous ne pouvons pas ne pas être avec vous, pour vous porter le message du Gouvernement » indique d’entrée la Ministre Belmonde DOGO à l’endroit des parents et proches des victimes dont on lisait encore la tristesse sur les visages.
Elle leur a par ailleurs fait comprendre qu’ils doivent appréhender cette perte sous le coup du destin. Elle doit renforcer davantage les liens de fraternité et de cohésion au sein de la communauté. « Il faut retenir que c’est la volonté de Dieu. Que ce malheur ne soit pas source de dispute familliale ou communautaire ».
La pirogue transportait 10 jeunes filles et 3 d’entre elles ont survécu à ce terrible accident. Pour la Ministre Belmonde DOGO, ces survivantes ont besoin d’un suivi psychologique. « Chers parents des rescapées, nous vous demandons de les couvrir de beaucoup d’attention et d’affection. Elles ont vu 7 des leurs périr. Même les adultes auraient du mal à supporter ce drame. Leur survie est la preuve de la puissance de Dieu qui seul décide de tout ».
Suite à cette tragédie, le piroguier est interpellé et mis en garde à vue pour nécessité d’enquête. Ce dernier transportait quotidiennement les enfants de façon bénévole. Malgré la tristesse qu’affichent les parents et proches des jeunes filles décédées, ils plaident auprès des autorités pour sa libération.
En vue de consoler les familles des jeunes filles décédées, encore sous le choc, un appui financier leur a été remis. Les survivantes du drame n’ont également pas été oubliées.
Les faits se sont déroulés le 15 juin lorsque dix jeunes filles, élèves d'une école coranique, âgées de 8 à 12 ans ont embarqué à bord d'une pirogue pour traverser comme à leur habitude le fleuve BIA pour se rendre à l'école.
Malheureusement, au cours de la traversée, la pirogue a heurté une souche d'arbre, entraînant le chavirement de l'embarcation. Trois des fillettes ont pu être secourues de justesse par le piroguier, mais 7 d'entre elles ont tragiquement perdu la vie dans les eaux du fleuve.